Note individuelle
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je suis né dans une famille somme toute assez normale; mais très prolifique.
Mon cousin, Pierre Valentin, un jour, débarque à Pau; il préparait un album sur la généalogie de sa famille pour les 90 ans de sa Maman; devinez ? il m'a mis le virus; il se trouve que le noyau initial se trouvait être les environs de Bourmont. Pendant environ un siècle et demi ( François est né en 1725 à Chaumont la Ville ) la famille s'est vivement agrandie jusqu'a la fin du siècle (1899). Beaucoup ont été fondeurs de cloches; Denis Prosper (un cousin assez éloigné) a même créé sa propre entreprise vers 1855; ensuite, une partie a émigré à Bourmont. En fait,en remontant vers 1600, Jean Rosier, fils de Antoine décède vers 1712 à Doncourt sur Meuse, il est déja fondeur de cloches. Antoine est le dernier Rosier (mon ancêtre) à être découvert par Maurice TOUVENIN en faisant la généalogie des différentes familles de fondeurs de cloches des Vosges et de la Haute Marne.
Je suis donc né un mercredi, ou déjà un frère avait pris la première place; deux petites filles m'ont suivi de près; la première nous quittait très vite. Le mariage de mes parents fut quelque peu mouvementé,
mes gts pts maternels ne voulaient pas de se mariage; Papa, leur aurait répondu, si vous ne me la donner, je l'a prendrai; ainsi était Papa; il me semble bien que mon père, ait participé à la guerre de Pologne en tant qu'adjudant à l'Etat Major. Dans l'alcove son pistolet d'ordonnance pendait accroché à la porte. Les garçons bien entendu y ont touchés et bien des fois s'y sont fait engueulés. Cette pièce était assez grande; sur le côté outre les deux lits en forme d'alcove, il y avait ce placard cité plus haut. Je devais bien avoir 5 ou 6 ans, une nuit, je me suis réveillé, j'avais vomi une boule de gros et grands vers. Une couturière venait coudre et raccommoder. C'était la chambre qui nous à tous vu naître; nous avions un chien batard, et il restait coucher devant la porte, pour en garder l'entrée.
Mon père était assez sévère, ma mère également, mais à un degré moindre; curieusement, ( je devais être déjà un enfant adorable !!! ), parmi mes nombreux souvenirs, il en est deux qui me reviènnent souvent: à cette époque l'on ne nourissait pas les poules avec du " Sanders" mais avec du blé, et mon frère avait oublié de refermer le sac de blé ! nous étions souvent chaussé avec des sabots, et ce jour là,
mon père avait les siens et Jacques a pris le pied droit de papa au train arrière; il n'a pas pu s'assoir de 15 jours, que sur une fesse. ( Les poules éparpillaient le grain avec leurs pattes).
A Noêl , la coutume voulait que les parents rencontrent l'instituteur, pour bien évidement parler des progrès de leurs rejetons; avec un poulet plumé sous le bras la rencontre se passait entre adulte, mais nous étions qu'en même les "témoins" auditifs; innutile de préciser que nous n'en menions pas large!
Ce n'était pas la peine de se plaindre à la maison, mon frère a même eu une fois l'oreille légèrement décollée; si l'un de nous se plaignait il recevait une rouste; Comme tous les gamins, j'aimais joué au ballon et souvent l'heure de la rentrée était largement dépassée, inutile de vous dire que le soir on évitait dans ces cas là de se présenter à table et c'était le lit directement.
De mes grand parents paternels, mes souvenirs sont flous; ils habitaient une belle maison bourgeoise, et j'ai même eu droit une fois à une répétition de piano d'une de mes tante:Elisabeth; Grand père est décédé en 1934 et ma grand mère en 1936; ils étaient adorables: un premier janvier, ils nous ont même donner un Napoléon à chacun pour nos étrennes, alors que nous n'en connaissions même pas la valeur bien entendu.
Dans mes lointains souvenirs, mes arrières Grands Parents ( Emile-Jean-Baptiste et Françoise-Victorine Noel) ont hérités.....à mon avis du coté des NOEL, puisqu'ils vivaient de leurs rentes. Ils ont eus trois garçons et une fille. Marcel-Emile décède à moins d'un an. Isabelle Séraphine épouse Emile Bourgeois (commerce de laine en gros). Abel-Nicolas a certainement fait des études, puisqu'il est Directeur Honoraire des Contributions Directes à Chitray. Mon Grand Père reprend les propriétés à Bourmont. Elles furent partagées entre mon oncle Pierre et Papa; Les filles ont été dédommagées moitié argent et moitié terre.
J'ai bien connu pendant mes jeunes années toutes les activités de la ferme; c'était certes souvent des journées de dur labeur, mais combien enrichissantes. Mon père était assez en avance sur l'élévage des bètes à cornes; une année il est même allé en Hollande chercher un couple de vache et un taureau, pour améliorer la qualité et la quantité de lait. Puis, papa nous a quitté; ils étaient partis, avec 3 autres amis, préparés l'ouverture de la chasse; la voiture s'est arretée contre un arbre. Seul mon père y est resté, il m' a souvent manqué. Je vais très bientôt en avoir 70 et je m'interroge sur sur tout ce qu'il aurait pu nous apporter . Heureux, ceux qui ont eux la chance de garder leurs parents longtemps.
De cette maison, j'en garde de bons souvenirs, (et des moins bons) lorsque nous avons été sinistré en 1940, nous avons été hebergé par mon oncle alors héritié de cette magnifique demeure de mes Grands Parents; un des moins bons; maman m'avait donner de l'argent pour faire des commissions; le lendemain elle me demande la monnaie, j'ai du avoué que j'avais acheté des bonbons; j'ai fais le tour des pièces du rez de chaussée (elles sont communicantes) et j'ai fini par mettre la tête dans le traversain pour recevoir la rouste méritée de ma triste vie. je n'ai pas recommancé.!!Comme tous les gosses, Noêl était un jour particulier, dans l'âtre, nous mettions dans nos chaussures du foin,une carrotte, avec l'espoir qu'il ne nous oublirait pas; le matin donc nous étions tres vite devant la cheminée; une année (c'était avant la guerre) j'ai eu droit, à une baguette de fagot; de peine, je me suis enfermé dans le "débaras", mal m'en a pris, puisque quelques instants plus tard, ma mère me sortait de là,une petite rigole de sang se formait sous la porte; je m'étais coupé avec une hache derrière le pied. je devais être très certainement, un enfant sage !!!
Puis il y eu l'exode, a cette époque, mes gds pts maternels me gardaient déja; ils avait une traction avant, et le jour de partir, tout avait été amballer dans la voiture; Gd Pr va a l'usine faire le plein, et au moment de partir, impossible de démarer; le pauvre avait mis du gasoil a la place de l'essence; nous somme partis à pied jusqu'à Chalvraine; de là Gd Pr parti en vélo jusqu'à Bourmont; quand il revint, les Allemands étaient à quelques encablures de Chalvraine et nous dûmes faire demi tour; et là, à coté du cimetière nous recevons une bordée par une mitrailleuse, dans les arbres, "les feuilles tombaient par terre" ; Gr Mr me tenait la tete contre terre pour me proteger ; quand nous sommes passé un peu plus tard devant les Allemands, ils nous retiennent et soulevent la soutane du curé: il avait un pantalon militaire!!! la trouille!!!
Puis je retourne à Bourmont et là, je decouvris que maman, faisait cuire entre deux pièrres; il ne restait plus rien; nous dormions à même le sol; Elle avait demandé et fait un emprunt a l'administration; eh bien, comme c'était une municipalité communiste, ils ont répondu que nous pouvions vivre avec ce qui nous restait. A la débacle, nous avions 8 chevaux de trait; plus de 60 bêtes à cornes; dont 25, à peu près étaient traites chaques jour. le taureau avait réussi à se défaire de ses liens et était mort sur la porte de l'étable. Les chevaux étaient évanouis dans la nature et nous n'en n'avons retrouvés que 5. les vaches, elles aussi ont subi beaucoup de dégâts, puisque la traite n'ayant pas été faite, beaucoup d'entre elles durent être abatues à cause de la mammite. Enfin, les corps entiers des batiments furent complétement détruit; une moissonneuse- bateuse "neuve" et entrée quelques jours auparavant, a été également détruite. Maman, devait avoir les nerfs solides après toutes ces épreuves! il lui a fallut beaucoup de courage, pour tout maitriser; avec le recul, même si je n'était pas toujour en phase avec elle, je la salue bien bas.
Peut être n'allez-vous pas comprendre? eh bien la commandanture (toute l'administration était visée par eux) nous a envoyé deux équipages de chevaux pour labourer les terres et des couvertures de l'armée pour dormir. Elle a, bien entendu refusé, elle était très nationnaliste. Pour autant, maman n'était pas facile à manipuler; oui, elle parti à Vichy, suite au refut de la mairie, et après de nombreux controls, Pétain l'a reçois, et lui demande entre autre, la vie en zone occupée, et elle lui explique le refut de municipalité; au retour, quelques jours après, elle reçoit 2 messieux de l'administration de Chaumont qui lui accorde le prêt; lors d'une des différentes réquisitions, elle nous a envoyer mon frère et moi recouvrir les pommes de terre comestibles avec des pommes de terre dites" à cochon" (par se qu'elles sont très petites) Quand les allemands sont venu contrôler ils n'y ont vu que du bleu (des pommes de terre).
En 1940, maman était " seule" et vite après, Monsieur René Vallet est venu vivre à la maison. Je devais déjà avoir du caractère car je n'ai pas supporté une taloche sans doute méritée:" j'avais cassé la porte de la cuisinière", et je suis parti à pied à 50 kms chez mes Grand parents Maternels à Noncourt sur le Rongeant. Se sont eux qui ont pris le relai et m' ont éduqué avec leurs moyens. Ma soeur, également a passé une période assez longue à Noncourt. Je leur garde une très très grande affection; mon grand père était exceptionnel; jamais un mot plus haut que l'autre; un jour que rentrais (de bon heure) 7 heure du matin, (il descendait les escliers, en me disant bonjour, il se pencha à la fenêtre et me dit en regardant le ciel, une bien belle journée, tu ne sais pas mon homme, avec se beau temp, on va aller à la vigne; pas de parole superflue et nous somme partis...d'ordinaire, il faisait une petite sièste à midi, eh bien, cette fois là, pas de sieste; simplement j'ai essayé de suivre son allure; mais le soir, je n'ai rien demandé , ni fait remarquer,je suis parti au lit récupéré. une autre fois, je renrais un peu plus tôt, et il me dit en passant, tu vas entendre quelque chose!! Un jour d'hiver, Gd Pr, avait allumé le feu dans la cheminée; nous étions couchés devant l'âtre et Gd Pr me racontait la fin de sa maman; le notaire lui ayant dit que la maison était hypothèquée, et il répondit à la réunion avec ses frères, qu il gardait la maison avec les dettes. Le boucher ne voyant plus Camille, demande à son fils, (ami de Gd Pr), pourquoi il ne prenait plus de viande, à sa "réponse: il lui explique que Gd Pr doit rembourssé les emprunts et que il travail tout les jours et ne sort plus. Depuis ce jour, il donnait à Gd Pr un morceau de viande pour faire un pot au feu le Dimanche. Un jour, alors que nous plantions les pommes de terre avec Jacques mon frère, Gr Pr très observateur, me demande pourquoi je me gratais, il regarde et éclate de rire, et dit: " mais c'est qu'il a des morpions". En un mot, c'était Grand Père; Merveilleux. Grand Mère...! Grand Père disait d'elle: elle est aussi bonne qu'elle est mauvaise; toujour en train de rouspeter; Grand Père fumait une pipe après chaque repas! Grand Mère: " lui et sa bouffarde" ; c'était quand elle était de mauvaise humeur: elle allait sur sa cuisinière à remuer ses casseroles et bougonnait, souvent nous ne comprenions rien de ce qu'elle disait. Donc, c'était pendant l'occupation, et les restrictions n'arrangeaient pas la situation; ils n'étaient pas très argentés; il plantait ses pommes de terre, sa vigne, tout ses légumes dans un magnifique jardin. Ils se faisaient tout, même le miel, les chaussons, les culottes courtes de l'époque; chapeau. N' aller pas croire, que Gr Mr était impossible, non, du caractère, oui; mon oncle, tonton Robert, était encore célibataire, et le soir, fréquentait une femme mariée, qui devint son épouse plus tard; et bien Gd Mr, le surveillait comme le lait sur le feu; ( je crois, qu'elle a mal vécu, le fait que sa mère était fille mère). Elle s'occupait également du jardin, je me souviens, quand elle sarclait les légumes, elle s'arretait parfois, et par sa culotte fendue, elle arrosait le sol; également quand elle trouvait un caillou, il partait directement chez le voisin!!!, sans se relever; eh oui, c'était Gr Mère; Ma soeur et moi n'avons manqué de rien, nous avons mangé du "sauvage" comme c'est pas possible d'imaginer. Une fois il est rentré avec un lièvre, un chat sauvage, un renard et pas de frigo à l'époque! J'ai donc passé mon certificat d'étude; Gd Mr le soir, après les devoirs, nous faisions une ou plusieurs parties de dames, elle était très intelligente et m'a beaucoup aidé, dans mes devoirs. Vous savez, vous qui me liser,ils étaient comme ça; je les aime tout simplement. Et puis, j'ai travaillé dans une fabrique de brosses; je me rends compte aujourd'hui que si j'avais eu la chance de faire des études, ma situation serait sans doute bien meilleur.Ma mère ,à mes 17 ans me fit admettre à l'école des apprentis mécaniciens à Toulon; c'est vrais, je n'ai pas su prendre ma chance, j'ai fais le mur et l'école m'a renvoyé; a mon retourt à Grenoble, l' acceuil fut très frais, et je me suis retrouvé domestique dans une ferme à Gières près de Grenoble. Ne pas avoir de père, c'est un manque énorme; je méritais cent fois de prendre la rouste, car j'étais livré à la vie sans repère. "je n'étais rien". Puis, j'ai eu une maladie vénérienne, légère sans doute, mais qui à fait réagir Maman; je suis reparti à Noncourt., jusqu'à mon service militaire, que j'ai effectué à Pau; J'avais sans doute déjà, quelque peu mûri, puisque, pendant cette période, je n'ai pas fais de conneries. Il n'empêche,je travaillais dans un fonderie à Noncourt, et j'avais volontairement travaillé "aux pièces" (au rendement), la secrétaire, me faisait 2 feuilles de paie, une pour Gd Mr et une pour moi: j' avais un peu d'argent de poche..!! elle était assée "compréhenssible"...la secrétaire! (j'était quand même un peu canaille! vous ne trouver pas?)
Et puis, j'ai fais mon service militaire à Pau ,dans les paras; puis à la fin de mon service, j'ai travaillé chez Uson, une entreprise d'électricité, pendant 4 ans; Et puis, une grande aventure a commencé. Un jour, j'ai rencontré " bobonne"; ce n'était pas une sinécure: au départ, elle m'a refusé de danser: comme je suis assez tenace, j'ai remi la gomme et elle a finit par accepter. Suite à cette une belle histoire, Je suis entré dans une famille.... qu'elle famille... ! je n'avais jamais connu de personnes aussi désintéresées que celles-ci; des gens simples .Janine, puisqu'il est question d'elle, est restée sur la réserve assez longtemp; puis nous avons décidé que je pouvais l'épouser. Mais, je ne faisais pas uniquement de mariage avec Janine, il m'a fallu aussi recontrer le reste de cette nombreuse famille, qui de surcroit était religieuse, jusqu'au bout des ongles.
Ma plus grande déception fut, l'absence de MA FAMILLE . Pendant l'office religieux je me suis retourné de nombreuse fois pour croire encore à la venue d'un membre d'un des leurs ! là, je me suis rendu compte que je n'étais pas grand chose aux yeux des miens ! C'est très dur d'être seul dans des moments comme celui-lâ, en présence de deux prêtres, dont l'un était Supérieure au Séminaire de Nay, et de cette famille merveilleuse. Vous savez, à 21 ans, même, si on joue au gros dur, on est peu de chose. Il faut le dire: mes beaux parents m'ont acheté une veste et un pantalon pour le mariage. Je ne remercierai jamais assez ma propre famille pour cet affront: dure dure. En plus, je l'apris plus tard, maman avait fait faire une enquête, sur ma nouvelle famille, par un notaire; la honte!! Il n'empeche, que plus tard, quand elle vint à la maison et pendant Janine s'occupait des ainées, elle me dit: elle devrait faire comme ça, etc; je lui ai répondu qu'il y avait un train 7 heure demain matin.
Belle maman, une fois par semaine, faisait la lessive: c'était faire bouillir une lessiveuse de linge ( à l'époque on ne changait pas de chemise tous les jours) et partir au lavoir, avec une brouette, laver le linge. il n'y avait pas de frigo; c'était l'époque des conserves: à la graisse ou en bocaux. mes deux premières payes ont servi à acheter une machine à laver ( c'était une des premières) et un frigo; je dois dire qu'elle en fut très heureuse, et par la suite j'étais le chouchou, sans le vouloir.
Pendant mon service militaire, que j'ai fais à PAU à l'école des troupes aéroportées, j'ai fais la connaissance de mon futur patron; celui-ci assurait le suivi électrique de la caserne et comme après avoir terminer mes classes, je faisais de l'entretien "électrique" il m'a proposé de travailler chez lui à la fin de mon service militaire. J'y suis resté 4 ans. pour améliorer encore l'ordinaire, je travaillais au noir; les pétroliers m'avaient proposés d'électrifier 7 villas aux "Castors" au quartier Lartigue à Pau. J'y travaillais le soir jusqu' à une heure du matin; même Janine venais m'aider à tirer les fils, alors qu'elle était anceinte de Marie Ange. L'une d'elle appartenait à un responsable syndicaliste: Georges Naudy : lequel me fit entrer à la S.N.P.A. Je ne l'en remercierai jamais assez. Je suis donc rentré comme manoeuvre au 'service transport' pendant 6 mois; ensuite Mr Feuillet me pris dans son service pour électrifier les chantiers. J'y suis resté 2 ans, et suite à un accident de la circulation, (le conducteur de la voiture a été reconnu responsable à 100 pour 100) je suis resté en invalidité assez lontemps, (une paralysie du deltoïde et du long supinateur- destruction au niveau de l'épaule gauche ) ensuite, je suis rentré au Centre de Recherches au chemin Micoulau à Pau.C'était encore la S.N.P.A. Je pense que j'avais de bonnes possibilités et que j'ai eu beaucoup de chance; si j'avais eu un peu d'instruction, j'aurais fait un bien meilleur parcourt. j'étais un passionné d'activité sous marine,et tout naturellement, j'ai créé une section de plongée et au cour de cette longue période, nous fûmes quelques 120 à pratiquer. Nous eumes même un chalutier ou l'on pouvait emmener 40 personnes; Nous avions tres souvent des retraités en promenade.
Un jour, je fut contacté par le CE pour encadrer les jeunes à la section Ski; ce fut là également une surprise et aventure merveilleuse; je n'étais bien sur pas seul, Jean Gras était déja depuis quelques années responsable de la dite section. Nous étions tout les mercredis apres midi pour les enfants de 6 à 13 ans à la Mongie et les samedis pour les ados de 14 à 18 ans. Nous avions jusqu'a 7 cars le mercredi et 3 cars le samedi. Bien entendu, toute la famille a participé à l'encadrement de tout ces jeunes; les ainées plus particulierement le samedi. c'est vrai, qu'en situation normale, nous ne pouvions guère envisager faire faire du ski aux petites. Des 30 ans, notre vie à été marquée par ces differantes activités: l'été c'était la mer à Hendaye ou nous avions nos embarcations, et l'hiver direction la Mongie ou nous retrouvions une partie de l'encadrement. Au cours de cette période, (le CE était géré par les syndicats), sous la pression de ces derniers, nous dûmes faire un stage d'instructeur à Barège,
pendant 2 semaines; évidement, ce n'était pas le même rythme, et malgré une bonne préparation, nous
sommes rentrés sur les rotules, assez heureux d'avoir réussi, pour la section ski.
Depuis la projection d'un film sur les hommes grenouilles évoluents dans le Détroit de Gibraltar, j'ai été
dés cet instant attiré par le besoin d'aller voir......A cette époque nous n'étions pas bien argenté, et faisions toutes sortes de prouesses pour nous équipés. C'est ainsi que avec mon ami Calame, nous
sommes aller à Bordeaux, sur les "quais", pour chercher des compresseurs d'avions et des bouteilles reformées et a la casse; avec 3 compresseurs nous en faision "un" de bon; de la même manière nous
avons équipé nos scaphandres avec ses bouteiles et ensuite passées aux mines. Bien sûr, nous passament les brevets 1er,2ième échelon pour être autorisé à enseigner.
C'est ainsi, qu'avec un groupe de mordus , nous avons préparé une première sur Almeria. a cette époque il n'était pas question de passer la frontière dénudé jusqu'au nombril; cela à été une véritable aventure (avec un grand "A"); j'emmenais donc un zodiac sur remorque fabriquée par mes soins, le fameux compresseur électrifié, et tout mon materiel de plongée et également le couchage de toute la famille,etc, etc; outre mes 4 filles et bobonne, nous emmenions belle maman et ma jeune belle soeur.
La traversée de l'Espagne, une "decouverte" de cette population très accueillante,mais des route....enfin avec l'aide de la police de la route, nous avons faire réparer la remorque de votre serviteur; le reste de la traversée ne fut plus qu'une formalité, en étant trés prudent...nous nous sommes posés à Aguadoulce ;je ne vais pas refaire le passé, mais outre les difficultés rencontrées avec le commandant, qui par la suite devin presque un ami, puisqu'il nous reçu sur un bateau de guerre mouillé dans le port d'Alméria. La condition de faire de la chasse, était que nous devions prospecter une épave pour le musée de Madrid; inutile de vous dire avec quel empressement nous avons travaillé sur ce site 48; amphores ont été remontées; nous étions gardé militairement et nous pouvions usé de la requisition au besoin. Au cour de ses recherches, j'avais cassé une anse d' anphore et pensant que nous n'aurions pas de souvenir à ramener en France, j'avais confié à ma femme le soin de la gardé; a la fin de nos travaux
sur le site,le commandant nous fit venir à la "commandancia", pour nous faire choisir une amphore à
chaque membre de l'équipe; il avait reservé dans une pièce quelques amphores à nous partagés.
Ce fut la ruée, (sauf moi) dans la porte et la bousculade; plus tard, quand je jeté un oeil dans la pièce,
il ne restait que des morceaux cassés. je me retournai vers le commandant avec un signe de tête négatif, et surprise, il m'ouvrit une porte ou était entreposé les amphores; et me dit de choisir...quelle
joie en soulevant la protection sur les amphores, je reconnu le col ou j'avais détaché l'anse; il me dit de choisir une autre pièce pour la suspenssion de l'ID qui avait rendu l'ame, et sachant que nous faision partie d'un club, d'en prendre une autre. Nous revenions avec 3 amphores pratiquement intactes.
En 64, nous partimes avec ma moitié, aux Açores, faire une expériance de chasse sous marine; j'avoue
y être passé près: le voyage, la fatigue, tout ce qu'il fallait pour un bon repos: eh bien non! il a fallu que
je ne fasse pas comme tout le monde: me reposer. je suis parti comme un dératé, faire une partie: j'ai 2
syncopes, coup sur coup, la trouille: la nuit suivante 40 de fièvre, le lendemain repos forcé. Eh oui, même à 34 ans et avec quand même, un tout petit peu d'expérience, et oui, je l'ai faite: la connerie.
Par la suite, malgré un tres bon séjour: de belles pièces, j'eu une autre syncope, celle là beaucoup plus
grave, j'étais filmé par Georges Maufrey de Toulouse, et je remontais avec une tres grosse pièce, et arrivé à 7 mètres, je repartais au fond; il a ballancé sa caméra dans le bateau et plongea me rechercher; se fut ma fête: vous pouvez le penser...le couteau entre les dents pour sortir le tuba et des gifles pour me faire revenir..... et en plus je voulais repartir..... vous imaginez.... bobonne dans le bateau... la fête...
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